En matière d’alimentation, être à l’écoute de son corps est primordial. Mais comment faire la différence entre gourmandise, envie de manger ou véritable faim.
La faim est une sensation physiologique. Elle répond à un besoin d’énergie de l’organisme. Cette énergie est apportée exclusivement par notre alimentation, à travers les nutriments des aliments.
Pour se faire entendre, la faim fait du bruit et peut même faire mal ! Des gargouillis, des borborygmes, mais aussi des sensations de « creux dans le ventre », de tiraillements…
Contrairement à la faim, l’envie de manger n’a aucun signe physiologique : pas de tiraillements ni de gargouillis dans le ventre.
Ce n’est pas une demande de besoin d’énergie du corps, mais une demande de la tête, psychologique. L’envie de manger fait manger, mais sans faim.
1. Les émotions négatives : stress, colère, tristesse, angoisse et pourquoi pas la joie (mais plus souvent les émotions négatives). La gestion difficile de ces émotions peut donner envie de manger pour compenser.
2. Les sens : une odeur de frites ou de chocolat, la vue d’un gâteau dans une pâtisserie ou d’un paquet de biscuits ouvert dans la cuisine. Les sens peuvent entrainer des envies impulsives de manger.
3. Les heures et les habitudes : les biscuits de 17h tous les jours, les repas à heures fixes. Les habitudes font oublier d’écouter la faim. On mange quelque soit le degré de faim.
4. Et le plaisir ? ! Une envie de manger n’est pas une envie de plaisir ! Une envie de plaisir n’est pas impulsive, ni compulsive, ni habituelle. Elle se porte sur un aliment bien précis, bien identifié (tel carré de chocolat, noir, avec des noisettes, d’une marque bien précise) que l’on va vraiment dégusté, en prenant le temps.
Une envie de plaisir reste un événement rare pour être pleinement apprécié à sa juste valeur, c’est-à-dire d’exception.
L’objectif est de repérer les envies de manger, de s’autoriser à y répondre sans culpabilité en appréciant ce que l’on ingère et d’aider nos enfants à comprendre à quel besoin ou mécanisme émotionnel cela fait écho, avant d’attendre le retour de la faim.
Ainsi, on pourra peu à peu aider les enfants à répondre autrement à certains besoins qu’en mangeant, mais aussi à accueillir leurs émotions.
Voici ce que nous pouvons faire, nous parents pour aider nos enfants à affiner leurs sensations corporelles et encourager à manger lorsqu’on a faim plutôt que par simple envie.
1- Dresser une liste d’activités qui font plaisir (elles doivent rivaliser avec une envie de manger !) et qui sont faciles à mettre en place pour pouvoir les choisir facilement lors d’une envie de manger.
2- Lorsque l’envie arrive, l’identifier comme une envie. Le fait de s’interroger est déjà un frein potentiel à répondre à cette envie.
3- Continuer à s’écouter, à travailler sur la sensation de faim et sur celle de l’envie pour bien les différencier. Car lorsque l’on mange par envie, puisque ce n’est pas le corps qui a appelé mais la tête, on risque de ne plus pouvoir s’arrêter de manger puisqu’il n’y aura pas de signaux de satiété. D’où l’importance de ce travail d’écoute de soi.
Certaines personnes n’ont jamais d’envies de manger et gèrent parfaitement leur faim : ce sont les bébés.
A l’écoute de leur corps et de leurs sensations physiologiques, ils mangent quand ils ont faim et s’arrêtent quand ils n’ont plus faim.
Sans se poser de questions, de façon la plus naturelle possible. Un modèle à retrouver quand on devient plus grand !
Laissez votre enfant choisir la quantité d’aliments dans son assiette. La faim d’un enfant varie au courant de la journée et d’une journée à l’autre selon sa croissance, ce qu’il a mangé et l’énergie qu’il a dépensée. Il peut dévorer comme un ogre à la garderie et picorer comme un petit oiseau à la maison. Faites-lui confiance!
1) Préchauffer le four à 180°C. Mélanger les jaunes d’oeufs et le sucre dans un récipient à l’aide d’un fouet jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Mettre les blancs d’oeufs dans un autre grand récipient avec une pincée de sel.
2) Peler et râper les carottes finement jusqu’à obtenir 300g (à l’aide d’un robot ménager par exemple). Ajouter les carottes dans le mélange jaunes d’oeufs et sucre. Mélanger avec une spatule. Ajouter la poudre d’amandes. Mélanger. Râper le zeste du demi-citron et presser le jus. Ajouter et mélanger.
3) Dans un récipient, mélanger la farine et la poudre à lever et ajouter à l’appareil. Bien mélanger.
4) Battre les blancs d’oeufs en neige à l’aide d’un batteur électrique ou d’un robot ménager. Les incorporer délicatement à l’appareil en soulevant le mélange avec la spatule (ne pas tourner vigoureusement).
5) Badigeonner le moule d’huile et fariner le moule à cake ou le recouvrir de papier sulfurisé. Verser l’appareil.
6) Enfourner pour 50 minutes au milieu du four préchauffé. Sortir, laisser refroidir et démouler.
Avec l’été qui arrivent et les journées fraiches loins derrière nous, nous introduisons les jus ce mois ci.
Le jus orange : carotte, fenouil, orange
Le rose : betterave, carotte, orange
Le vert : pomme, concombre, épinards